A partir de la reprise des travaux sous le long épiscopat de Jean de Bernin (1218-1266), il fallut plus de trois siècles pour que soit achevée la cathédrale. Des modes nouvelles de construction (voûtes d’ogives, arcs-boutants...), venues du Nord, renouvellent l’esprit de l’édifice, en lui permettant de recevoir plus de lumière par une succession de baies qui, au niveau supérieur, ceinturent la grande nef et d’autres qui éclairent les chapelles latérales construites à partir du XIIIe-XIVe siècle.
A l’extérieur la part des images sculptées est discrète, à l’exception des portails. Elle accompagne de façon anecdotique les formes architecturales : culots des arcs formerets dans la galerie qui ceinture l’édifice au niveau des grandes baies de la nef ; couronnements des contreforts de la nef (saint Michel terrassant le dragon) ; partie supérieure du mur sud, sous la corniche des combles du bas-côté.
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Les arcs-boutants au-dessus des combles des bas-côtés